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## Tour
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Le cimetière se trouve à 1,5 kilomètres au sud de la commune de Lesneven, à gauche de la voie Lesneven-Landerneau. La ville de Lesneven se situe à 26 kilomètres au nord-est de Brest, pratiquement à la pointe la plus extrême du nord-ouest de la France, en Bretagne.
Jusqu’au début du débarquement des Alliés en Normandie, en juin 1944, les attaques aériennes britanniques
sur le port militaire de Brest firent de nombreuses victimes.
Des pertes particulièrement lourdes furent enregistrées suite aux bombardements perpétrés entre 1940 et 1942, période durant laquelle les cuirassés «Scharnhorst», «Gneisenau» et les croiseurs lourds «Prinz Eugen» et «Admiral Hipper» mouillaient temporairement dans le port.
A la fin des combats autour de la forteresse de Brest, le service de sépultures de l’armée américaine instaura un cimetière dans la partie nord-ouest de la Bretagne. Plus tard, les autorités françaises y inhumèrent des soldats venus des départements du Finistère et des Côtes-du-Nord.
Dans le cadre de l’accord franco-allemand sur les sépultures militaires de 1953, il fut convenu d’ajouter au
lieu de sépultures, qui n’était jusqu’à présent que provisoire, d’autres tombes et d’en faire un cimetière militaire
allemand définitif.
En janvier 1961, le Volksbund Deutsche Kriegsgräber fürsorge fut chargé de transférer le corps des soldats
tombés au combat et de structures le cimetière. Les travaux de transfert permirent de retrouver de nombreuses
tombes jusqu’alors inconnues et d’identifier un grand nombre de défunts. En même temps, grâce à une aide
financière importante du gouvernement fédéral, le Volksbund commença à développer le cimetière.
Le cimetière militaire est bordé, sur deux côtés, par des remparts de terre. Devant le rempart, à gauche du bâtiment d’entrée, se trouve le parking. Dans le bâtiment d’entrée, est affichée une liste de noms. Par ailleurs, un plan d’orientation du cimetière militaire permet au visiteur de se repérer. Le cimetière est divisé en 14 blocs différents. Deux grands chemins mènent du hall d’entrée au monument aux morts. Le monument aux morts avec la tombe des camarades est particulièrement expressif. Il est constitué d’un mur circulaire d’un diamètre de 23 mètres, reposant sur douze poteaux en béton armé. Au centre du cercle, se trouve la tombe des camarades qui réunit 224 soldats morts aux combats. Cette tombe est constituée d’un bloc en granit. Pour recouvrir la tombe des camarades, de grandes plaques en bronze ont été agencées autour du bloc de granit. Trois autres plaques indiquent le nom des défunts inhumés en ce lieu, dans la mesure où ils sont connus. A côté du mur circulaire, se dressent trois grandes croix en granit. Ce groupe de croix et le monument aux morts donnent un caractère à ce cimetière militaire. Bien avant que le site soit achevé, les travaux ont été suivis avec un vif intérêt par le public français. Des groupes de jeunes originaires de Brême, qui entretiennent des relations amicales avec des groupes français de la région de Brest, ont apporté leur concours à différentes étapes des travaux, par exemple dans le cadre du transport des pierres tombales.
Le cimetière a été inauguré le 7 septembre 1968.
Le Volksbund est en mesure d’assurer l’entretien des tombes de soldats dans le monde entier et de travailler à l’édification de la paix uniquement grâce à l’aide de ses nombreux amis. En tant qu’association, elle est financée à plus de 90% par les cotisations de ses adhérents et les dons. Chaque euro, chaque dollar ou chaque livre les aide et leur permet d’appeler aussi les générations futures à promouvoir la paix, par l’intermédiaire des cimetières militaires. Dans de nombreux cimetières militaires allemands, il vous est possible de transmettre votre don directement dans la boîte prévue à cet effet, ou bien vous pouvez les aider en leur adressant votre virement.
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1892 : sur la proposition du maire, Joseph Henry, le conseil municipal de Lesneven décide, le 3 décembre, d’ériger une statue au général Le Flô.
1893 : un comité local est créé ainsi qu’un comité d’honneur présidé par Jules Simon.
En raison des convictions monarchistes du personnage, de nombreuses villes et communes du département rechignent à participer à la souscription. En revanche, le comité peut compter sur l’aide de l’empereur de Russie, Alexandre III.
Entre Alfred Caravanniez et Cyprien Godebski, le comité choisit le second.
1896 : au mois de décembre, une nouvelle municipalité est élue qui semble moins favorable au projet.
1897 : signature du contrat avec le sculpteur.
1898 : le 21 décembre, la statue arrive en gare de Lesneven.
1899 : le décret du 20 avril autorise l’érection du monument qui est inauguré le 29 octobre.
Dès sa mise en place, la statue et les bas-reliefs sont l’objet de jets de pierres des enfants.
De passage à Lesneven, le sculpteur tente plusieurs restaurations.
1900 : la municipalité fait poser une grille de protection autour du monument au mois d’août.
1942-45 : elle obtient la conservation de la statue en échange d’une quantité de métal équivalent au poids du bronze. La statue est cachée dans un hangar jusqu’à la fin de la guerre et retrouve son socle le 10 juillet 1945.
1997 : le réaménagement de la place conduit à son déplacement de quelques mètres.
## Media
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panorama_F65DCF24_E7B9_FDD6_41B7_744DD1A98D5D.subtitle = Le Monument
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